UNE PARTIE
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MathieuLe Collier |
RésuméMon père travaille comme livreur pour le Ministère de la Jeunesse et de l'Esclavage, et un collier qui lui est envoyé pour servir lors d'une livraison arrive chez nous par la poste. Juste par jeu, je l'essaie, pour voir de quoi j'ai l'air avec. C'est alors que les ennuis commencent pour moi.For an English translation, see The Collar
Publ. Jun 2012
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CaractèresMathieu (15 ans)Categorie & Story codesHistoire d'esclavage des garçonsMt – slave nudity nosex – humil bond cbt (Explanation) |
AvertissementSi vous êtes sous l'âge légal de la majorité dans votre région ou avez des objections à propos ce type d'expression, s'il vous plaît arrêtez de lire maintenant. Si vous n'aimez pas lire des histoires à propos des hommes ayant des relations sexuelles avec des garçons, pourquoi êtes-vous ici en premier lieu?Cette histoire est le produit complet et total de l'imagination de l'auteur et une �uvre de fiction, elle est donc complètement inventée, c'est à dire qu'elle n'est jamais arrivée et son auteur ne cautionne en aucun cas ce type d'evènement dans la vie réelle. L'auteur ne voudrait certainement pas que les choses dans cette histoire qui arrivent à son personnage arrivent à n'importe qui dans la vraie vie. C'est juste une histoire, ok? |
Note de l'auteurMerci de prendre le temps d'envoyer vos commentaires à l'auteur à travers ce formulaire de rétroaction avec Mathieu - Le Collier dans la ligne objet. |
Mon pote Christophe m'en tapa cinq et on se sépara à l'entrée de ma rue. On revenait souvent ensemble du gymnase qui n'était pas très loin de chez nous (on habitait à deux rues l'un de l'autre) et où on s'entraînait ensemble trois fois par semaine (on était dans le même club de lutte et on avait commencé ensemble quatre ans plus tôt). Je marchai encore une dizaine de mètres, j'ouvris la porte de chez moi et j'entrais en criant: « P'pa, t'es là? » En fait, je n'espérais pas de réponse. À cette heure-ci, mon père n'était certainement pas encore rentré du boulot. Après plusieurs années de chômage, il avait fini par trouver un taf très bien payé dans un centre de rééducation pour esclaves novices. Bien sûr ça n'était pas un boulot très populaire: les gens n'aimaient pas trop ceux qui bossaient pour l'industrie esclavagiste qui était considérée comme une nouvelle forme d'exploitation des pauvres par les riches, depuis que l'esclavage avait été rétabli quelques années plus tôt pour réduire le nombre de mineurs délinquants. Au lycée j'évitais de dire à mes potes et même aux profs ce que faisait exactement mon père, je disais juste qu'il était dans la sécurité. En fait j'en avais un peu honte. Pourtant en même temps il n'était pas vraiment très impliqué dans ce qui se faisait au Centre de rééducation ('le chenil' comme l'appelait ceux qui y bossait) : il s'occupait seulement de la livraison du matériel qui arrivait au Centre et aussi des envois de matériel aux clients. En fait, d'après ce que je savais il n'était même pas en contact direct avec les esclaves. J'aurais dû monter dans ma chambre pour faire mes devoirs mais j'étais encore crevé par l'entraînement et puisque mon père n'était pas là j'avais la maison entièrement pour moi. Donc je me servis un coca et j'allumais l'écran télé. Il faisait vraiment chaud. J'enlevais mon tee-shirt, contemplant avec satisfaction mes pectoraux qui s'étaient bien développés depuis quelques mois, et je m'allongeais sur le canapé. Il n'y avait rien d'intéressant à la télé. Je finis par m'endormir. C'est la sonnette de l'entrée qui m'a réveillé. Je me levais encore somnolant du canapé pour ouvrir la porte. Il y avait là un type avec un paquet sous le bras, mais pas un type de la poste: il portait un uniforme qui indiquait son appartenance au Ministère de la Jeunesse et de l'Esclavage. « Salut, j'ai un paquet pour Monsieur Vitello. » « C'est moi, je répondis en baillant. » « Tu es sûr? » Le type me scrutait, s'attardant sur mon torse nu d'une manière un peu bizarre. Mais il me tendit quand même le registre à signer. Je vis mon nom, Ma. Vitello, et signai en face. Il me tendit le paquet et s'en alla sans rien dire. J'étais énervé qu'il m'ait tutoyé, ça me gavait, j'étais plus un enfant. Je rentrai et sans trop y penser, vraiment machinalement, je déchirai le bord de l'enveloppe du paquet. A l'intérieur il y avait un objet scellé dans un emballage en plastique opaque et une lettre. Je jetais un coup d'oeil distrait à la lettre. Il était question de livrer l'objet joint à une adresse et en main propre à un certain Monsieur Cagnata. C'est seulement alors que je réalisais que le paquet était pour mon père et pas pour moi, mais comme nos prénoms se ressemblent (je m'appelle Mathieu, mon père Martin) et que le nom était mal écrit sur l'enveloppe, j'avais bêtement cru que c'était un cadeau pour moi puisque mon quinzième anniversaire avait eu lieu une semaine plus tôt seulement, d'autant plus que j'étais encore à moitié endormi lorsque j'avais pris le paquet. C'était donc un truc que mon père devait livrer à un client du Centre. En fait je connaissais son nom, et d'après l'adresse ça devait être le père de Gabriel Cagnata, un mec de mon lycée, un type cool très bon en sport que je connaissais un peu. J'étais intrigué par l'objet qui se trouvait dans l'emballage plastique. Mon père évitait de parler trop de son travail et de ses livraisons et son silence avait aussi excité ma curiosité. L'esclavage était un sujet un peu tabou mais en même temps qui fascinait tous ceux qui n'en savait pas grand chose. Comme le sexe, c'était devenu un des principaux sujets de blagues au lycée . Quand on était plus petits, les grands nous faisaient peur aussi en nous disant des trucs du genre « Ton père a fait venir les ASJ pour toi » (les ASJ c'est-à-dire Agents de Servitude Juvénile). Et la meilleure façon de casser un pote était de le comparer à un esclave, par exemple s'il faisait le beau dans les vestiaires. Enfin, ce genre de déconne. C'était aussi une forme de compliment bien sûr : tout le monde savait que seuls les mecs les mieux gaulés finissaient esclaves. Je cherchais à déterminer la forme de l'objet en auscultant le paquet pour en deviner la forme, mais il devait être plein de bourre pour protéger le contenu. Je le posais sur la table du salon et je retournais devant la télé. Je passais un moment à zapper, mais il n'y avait rien d'intéressant et j'étais nerveux, je ne tenais pas en place. Mon cerveau était obsédé par l'objet posé sur la table. En fait, j'étais complètement dévoré par la curiosité, je voulais savoir ce qu'il contenait. Je tentais de penser à autre chose mais mon esprit y revenait sans cesse. A la fin je n'y tint plus, je me levais, j'allais à nouveau tripoter ce truc. La tentation était vraiment trop forte. Je pourrais toujours dire à mon père que je l'avais ouvert par erreur, comme le paquet. Après tout, maintenant que le paquet était déchiré je n'étais plus à ça près. J'hésitais encore en lisant l'inscription en lettres rouges sur le bord du sachet de plastique: « STRICTEMENT CONFIDENTIEL. A N'OUVRIR QUE PAR LE DESTINATAIRE » Je déchirais le paquet en suivant la ligne pointillée rouge sous les lettres et je fourrais mes doigts tremblant dans les morceaux de polystyrène blanc qui servaient de bourre. Je sentis un contact froid, métallique. J'attrapai et je sortis l'objet et je le posai sur la table. Je le contemplai. C'était une sorte de grand anneau de métal. Le diamètre intérieur devait faire environ une dizaine de centimètres. Le cercle de métal lui-même avait bien deux centimètres d'épaisseur et trois centimètres de hauteur. La surface intérieure était totalement lisse à l'exception de quelques renflements qui ressemblaient à des terminaisons électriques. En revanche la surface extérieure comportait à intervalles réguliers une vingtaine de petits cônes pointus d'environ trois centimètres de long. Je le pris entre mes mains. Il était froid et il pesait lourd. Bien sûr je compris ce que c'était. C'était un collier d'esclave. Je n'en avais jamais vu. En fait, je n'avais jamais vu un esclave en vrai, je ne fréquentais personne qui soit assez riche pour posséder des esclaves privés et je n'avais jamais visité une usine ou une entreprise où étaient exploités des esclaves. J'avais juste vu des esclaves à la télé lors de reportages sur la réduction de la délinquance juvénile ou dans les actualités judiciaires, mais me trouver en face d'un vrai collier d'esclave ça faisait une toute autre expression. L'objet était lourd, impressionnant, d'une certaine manière aussi vraiment cool. Je le tournais entre mes doigts nerveusement et la charnière se déplia sans difficulté. Tout ça avait un parfum étrangement sexuel et m'excitait sans raison apparente. Et puis les magazines étaient plein des images de ces jeunes esclaves super beaux, alors forcément les filles fantasmaient là-dessus. Je savais qu'au lycée elles parlaient tout le temps des esclaves ou des mecs du lycée qui auraient pu ou encore mieux avaient failli en être. Un de mes potes, Maxime, avaient été arrêté pour détention de drogue et avait dû subir un examen estimant sa valeur exacte en cas de condamnation à l'esclavage. Finalement il n'avait pas été poursuivi et, même si l'examen avait été plutôt désagréable, il était devenu aussitôt encore plus populaire qu'avant au lycée. L'aventure lui avait donné une réputation de rebelle sulfureux en même temps qu'on admirait la façon dont il s'en était tiré (bien qu'à vrai dire il ait simplement eu de la chance). J'avoue que bizarrement je l'avais un peu envié et que je m'étais demandé si on m'aurait aussi évalué dans le cas où la même histoire me serait arrivé, et si on m'aurait estimé au même prix que Maxime ou même davantage peut-être. En fait je m'étais convaincu que j'aurais valu beaucoup plus que lui même si j'ignorais comment le prix était calculé exactement, et ça m'excitait. Je faisais tourner le collier entre mes doigts. J'aurais bien voulu savoir de quoi j'aurais eu l'air avec un truc comme ça autour du cou. Je le reposais et je me mis à rire: j'étais vraiment complètement con, tout le monde se serait moqué de moi s'ils avaient su que j'avais eu une idée pareille. Je montais dans ma chambre et je commençais mes devoirs, en décidant d'oublier le collier. Mais étrangement je ne parvins pas à me concentrer. J'avais comme un curieux picotement dans le bas-ventre et mon esprit revenait sans arrêt au collier. A la fin je fus à nouveau incapable de résister, je laissais tomber mes cahiers. Je redescendis au salon, en courant presque dans l'escalier. Je m'approchais de la table où le collier reposait toujours. Il fallait jouer le jeu. Sans hésiter, j'enlevais mes baskets, mon short, puis mon caleçon. J'étais nu. Je pris le collier à deux mains, écartai les deux moitiés, passai mon cou à l'intérieur et le refermai comme une mâchoire. Il y eut un petit clic. Immédiatement le contact du métal froid fit passer une décharge électrique le long de ma colonne vertébrale, et curieusement cette décharge se diffusa de ma cervelle jusqu'au bout de ma queue comme un coup de fouet. J'étais surexcité. Je me précipitais dans la chambre de mon père où il y avait un grand miroir au mur et je contemplais mon reflet dans la glace. Putain j'étais totalement canon! Mon corps était bien bronzé à l'exception bien sûr de la marque du maillot, mes muscles qui avaient pris récemment du volume étaient bien visibles, et le collier de métal autour de mon cou exacerbait étrangement ma nudité, la rendant étrangement plus érotique. Je commençais à prendre des poses, comme j'imaginais devaient faire les esclaves exposés. Sûr que n'importe quelle meuf du lycée m'aurait trouvé parfait, aurait voulu instantanément que je la chope. Je pensais même à prendre quelques photos mais je me dis qu'il valait peut-être mieux ne pas le faire. Je bandais aussi. C'est à ce moment que j'entendis la porte d'entrée de la maison s'ouvrir et se fermer et la voix de mon père qui criait: « Mathieu, tu es là? » Je sentis aussitôt mon sang se glacer et j'attrapais vite le collier pour l'enlever. Il ne s'ouvrit pas immédiatement et je forçais. Pas plus de résultat. La panique me prit, je tirais dessus comme un malade, mais sans aucun résultat! Putain, et j'entendais les pas de mon père dans l'escalier! En sueur, ne sachant plus que faire, je cherchais du moins à me rhabiller mais mes vêtements étaient restés en bas dans le salon. Faute de mieux, j'attrapais un slip de mon père qui trainait par terre dans sa chambre et je l'enfilais juste au moment où il entrait dans la pièce. « Bon sang Mathieu mais qu'est-ce que tu fous à poil dans ma chambre? Mais qu'est-ce que tu as autour du cou? « P'pa je suis désolé j'ai cru que c'était un paquet pour moi et » « Et quoi pauvre con? Tu as cru qu'un pote t'avait envoyé un collier d'esclave et tu n'as rien trouvé d'autre à faire que le mettre? Je t'ai dis cent fois de ne JAMAIS toucher à mon matériel! » « Je suis désolé » j'étais complètement paniqué. « S'il te plait p'pa, enlève-moi ce truc! » « Parce que tu crois que ça s'enlève juste comme ça? » « Mais tu n'as pas la clef? » « Il n'y a pas de clef crétin! Il faut un code électronique, ça ne peut être effectué que dans un Centre, et il faut un ordre spécial du juge. Tu t'es fichu dans un beau merdier. » Il avait l'air vraiment en colère, je compris que cela pouvait lui attirer des problèmes dans son travail. J'étais totalement désolé, je me mis à pleurer. « Du calme, dis mon père qui reprenait ses esprits. Viens avec moi, on va aller au Centre où je travaille, j'ai un pote qui devrait pouvoir arranger ça assez discrètement. » Nous redescendîmes. En passant je vis mon mobile par terre, tombé de ma poche lorsque je m'étais déshabillé, je m'en saisis et j'envoyais aussitôt un SMS à Gabriel Cagnata: si son père devait se faire livrer un collier d'esclave, ce n'était pas du tout bon signe pour Gabriel: « KASS TOI DE CHEZ TOI TON VIEUX VA TE FAIRE ASSERVIR! ». Puis je rassemblais mes habits qui traînaient partout sur le sol et je commençais à les renfiler. « Qu'est-ce que tu fais? demanda mon père. « Ben, je me rhabille » « Tu es stupide ou quoi? Si je me promène avec un garçon habillé portant un collier d'esclave je vais me faire arrêter! » « Tu veux dire que je dois rester en slip? » « Bien sûr que non imbécile! Enlève ce slip, dépêche toi! » « Mais » « Pas de discussion, si tu portes même rien qu'un slip alors que tu as un collier d'esclave ce sera une contravention et des tas d'explications à donner à l'agent de police. » La mort dans l'âme et terriblement humilié je retirai le slip sale que j'avais ramassé dans sa chambre et je me retrouvais à nouveau complètement nu, à peine différent en fait d'un véritable esclave. Ce devait d'ailleurs être aussi ce que se disait inconsciemment mon père car (par habitude certainement) il avait adopté un ton autoritaire très différent de celui qu'il utilisait d'ordinaire avec moi. Mon téléphone retentit. C'était la réponse de Gabriel qui disait simplement: « lol ». Le con il m'avait pas cru ! « Laisse ce téléphone et vient, dépêche-toi. » Sans pouvoir prendre le temps de répondre à ce crétin de Gabriel, je suivis mon père dehors, toujours nu (heureusement qu'il faisait chaud) et je m'apprêtais à monter à l'avant, quand il me dit: « Arrête de faire l'idiot, pas dans cette tenue! » « Mais où alors? » « A l'arrière bien sûr. » Je le suivis. A l'arrière de la camionnette il y avait une petite cage ouverte, exposée au vent. Il souleva la grille du fond qui était articulée et sans rien dire me fit signe de monter. J'obéis le rouge au visage et j'entrais dans la petite cage. Je compris qu'en réalité dans son travail mon père ne livrait pas que du matériel contrairement à ce qu'il m'avait dit Ce n'était pas possible de me tenir là-dedans autrement qu'accroupi et la tête baissée. Mon père ferma la grille. « Je ne ferme pas à clef, dit-il, mais tiens bien la grille avec tes mains pour qu'elle ne s'ouvre pas pendant le voyage ». Puis il monta à l'avant et démarra. Ce n'était évidemment pas très confortable: j'étais balloté comme un paquet, et plutôt heureux finalement que la cage soit si petite et m'enserre si étroitement, ce qui diminuait les chocs. Puis la voiture s'arrêta et mon père sortit pour faire le plein à une station service. « Attends-moi là, je vais m'acheter des cigarettes. » Il entra dans la station. Il y avait la queue au comptoir, et ça n'avançait pas vite. J'étais complètement endolori par la position absurde dans laquelle j'étais emprisonné. Au bout d'une dizaine de minute, j'ouvris la grille et je sortis pour me dégourdir un peu les jambes. Je n'avais pas vu le flic qui se trouvait de l'autre côté de la rue. Il traversa droit vers moi en brandissant son flingue: « PLUS UN GESTE ESCLAVE! » « Attendez, c'est un malentendu! Mon père va vous expliquer! » Je tournais la tête vers la station service mais mon père était toujours dans la queue et ne regardait plus vers ici. « Silence esclave! Je t'ai vu sortir de cette cage de transport! Je ne sais pas comment tu as réussi à l'ouvrir mais je peux te dire que tu vas le regretter. » Il attrapa un téléphone à son côté, « Ici Agent Lestrade. J'ai un cas d'évasion d'une camionnette de transport: sujet âgé d'une quinzaine d'années, avec collier permanent mais non encore tatoué, probablement en route pour le Centre de traitement au moment de l'évasion. » « Vous faites une erreur M'sieu!!! je ne suis pas du tout un esclave c'est » Un coup de teaser me plaqua au sol et l'agent posa sa botte sur mon torse pour m'y retenir. « C'est ça. Et tu te balades à poil avec un collier d'esclave pourquoi alors? En plus tu n'es même pas complètement formaté comme c'est règlementaire, on ne t'a certainement pas laissé sortir dans cet état, à demi terminé, pas épilé ni tatoué. Tu t'es certainement déjà évadé et l'agent à qui appartient cette camionnette t'a rattrapé. Il aurait dû se méfier davantage et ne pas te laisser sans surveillance: j'ignore comment tu as ouvert la cage mais tu es visiblement un petit rebelle particulièrement vicieux, compte sur moi pour faire un bon rapport à ce sujet, on va te traiter en conséquence. » J'étais encore sous le choc du coup de teaser et je n'avais pas la force de crier que c'était une erreur. Une autre camionnette était déjà là pour m'embarquer. Elle démarra alors que mon père sortait juste de la station service, mais il ne vit pas que j'étais dedans et ne comprit probablement jamais ce qui c'était passé. En fait, il redémarra sans même voir que je n'étais plus dans la cage à l'arrière de la sienne: il ne s'aperçut sûrement pas de mon absence avant d'être arrivé à destination une heure plus tard. A ce moment là j'avais déjà été délivré à un autre centre de rééducation spécialisé dans les cas difficiles (rebelles, fugitifs, militants). Je me débattais et je hurlais tellement qu'on m'a mis immédiatement dans une cellule d'isolement, toujours nu bien sûr et toujours avec mon collier. On a passé mes chevilles dans deux anneaux rivetés au sol, distant de 60 cm environ, et mes poignets dans deux autres anneaux derrière les précédents, de sorte que je me trouvais à genoux dans une position particulièrement inconfortable et pratiquement sans pouvoir bouger. Ils ont fixé un anneau atour de mes couilles, relié à deux fils électriques et m'ont laissé seul pendant que je les insultais et exigeais qu'ils me libèrent Resté seul j'ai continué à hurler et à appeler jusqu'à ce que je reçoive une bonne décharge dans les couilles qui m'a coupé le sifflet. Le ventre tordu de douleur et perdant le souffle, il m'a fallu une bonne dizaine de minutes pour m'en remettre. J'ai recommencé à appeler, à insulter tous ceux qui n'étaient plus là, jusqu'à ce que je me prenne une autre décharge encore plus violente. Après un long moment où je suis resté prostré de douleur, j'ai repris mes esprits mais sans me remettre à hurler, de peur de déclencher encore le jus. J'étais complètement en sueur, à cause de la chaleur, de la position très inconfortable (mes jambes commençaient à s'ankyloser), et je me suis mis à pleurer. Une autre décharge n'a pas tardé, et après ça je n'étais plus préoccupé que par une seule chose : comment faire pour ne pas en prendre une de plus. J'ai d'abord pensé qu'en faisant simplement bien attention de ne pas faire le moindre bruit et de rester complètement calme ça suffirait, et effectivement un assez long moment s'est passé sans que rien ne survienne. Je commençais à reprendre mes esprits et à me dire que j'avais réussi à régler au moins ce problème quand une douleur terrible dans mes couilles me fit comprendre que je me trompais. A partir de là j'ai paniqué, j'ai tout essayé, j'ai supplié, j'ai répété une quinzaine de fois que je ferai ce qu'on me dirait, que je serai obéissant, mais rien ne semblait les satisfaire. J'avais à demi compris que les décharges devaient être aléatoires et que personne ne m'écoutait quand on est venu me chercher. On m'a détaché, je tenais à peine sur mes jambes mais maintenant je faisais tout mon possible pour ne pas le montrer de peur de prendre une autre décharge. On m'a conduit dans une autre pièce aux murs entièrement métalliques avec une sorte de chaise aussi métallique au milieu, équipée de bracelets pour tenir attaché celui qu'on y place. On m'a fait asseoir là et l'interrogatoire a commencé. On m'a demandé mon nom, j'ai répondu « Mathieu Vitello », mon âge, j'ai dit « Quinze », si j'étais esclave ou libre j'ai répondu « libre », quand je m'étais échappé j'ai répondu en criant : « Je me suis pas échappé ! » Et ça a continué pendant ce qui m'a semblé des heures. Quand on m'a enfin détaché, ça a été pour me conduire dans une autre pièce où des médecins m'ont examiné. « Avec celui-là on a un problème, » a dit l'un des gardes. « Il s'est évadé après qu'on lui a posé le collier, mais apparemment avant d'être tatoué donc on n'a pas de code-barre. Il refuse de donner son numéro d'identification et il déclare à la place un faux nom, Mathieu Vitello: mais on a vérifié, le seul gamin de ce nom qu'on a trouvé dans les registres de naissances n'a pas été réduit en esclavage, donc il ment, il doit essayer de nous embrouiller en donnant le nom d'un de ses potes. » J'avais envie de leur hurler : « Evidemment que je n'ai pas été réduit en esclavage ! C'est bien la preuve que ce que je vous dis est vrai » mais je n'osais pas ouvrir la bouche de peur d'être puni. L'un des médecins a semblé réfléchir un moment puis a fini par dire : « Au fond ce n'est pas important, de toute façon s'il n'était pas tatoué c'est qu'il s'est échappé d'un de nos centres de formation, donc son propriétaire sera remboursé. On n'a qu'à attribué à celui-là le numéro de celui qui s'est noyé hier en tentant de s'enfuir, comme ça il le remplacera. » Un de ses assistants parut hésiter : « C'est que celui qu'on a perdu hier était un peu plus âgé » « Qu'est-ce que vous en savez ? Vous connaissez l'âge de celui-là ? On n'a pas d'information sur lui ! » « Oui mais il devait être dressé comme esclave de bât et subir un conditionnement total. Normalement on ne doit pas faire subir ça aux esclaves de moins de 18 ans. » « Un esclave en fuite sans numéro d'identité a l'âge qu'on lui attribue : celui-ci m'a l'air bien assez costaud pour supporter ça. Enfin, je lui laisse une dernière chance. » Il se tourna vers moi et dit : « Allez esclave, donne nous ton vrai nom : tu subiras seulement le conditionnement ordinaire et tu seras employé à ce à quoi ton maître t'a destiné. Quoi que ce soit, ça ne peut pas être pire que ce qui t'attends sinon. » « Mais » je ne savais pas quoi répondre. « Je vous ai déjà donné mon nom, je m'appelle Mathieu, Mathieu Vitello ! » Il me gifla, puis dit : « Tant pis pour toi. Emmenez-le pour l'épilation et le marquage du code-barre, ensuite on le transfert aux choses sérieuses. » Je voulus encore protester, mais on me mit une genre de balle dans la bouche. Je me débattis mais deux gardes me conduisirent jusqu'à une autre pièce, sur la porte de laquelle on pouvait lire : « EPILATION ». La porte s'ouvrit et je vis sortir un garde qui tenait une chaine : la chaine était reliée à un collier en acier passé autour du cou d'un garçon qui était comme moi entièrement nu. C'était Gabriel Cagnata. Il avait l'air abattu et effrayé, je l'avais jamais vu comme ça. Apparemment il venait de subir le traitement que j'allais subir car son corps musclé était entièrement épilé et même son pubis était totalement lisse, alors que je l'avais vu déjà dans le vestiaires et que je savais qu'il avait normalement des poils noirs à cet endroit. C'était étrange. Il faisait un peu froid, ses tétons étaient durcis comme les miens, mais au-dessus de son sein gauche il y avait déjà tatoué un code-barre et le mot ESCLAVE juste en dessous, en grosses lettres. J'arrivais pas à croire que son propre père avait voulu qu'on lui fasse tout ça. En même temps, il falait reconnaître qu'il était super hot comme ça, super cool, comme une image de magazine de mode. Il y avait un anneau en métal autour de ses couilles et il bandait légèrement. Soudain une idée me vint : Gabriel lui, il pouvait témoigner qui j'étais. J'étais sauvé ! Je me mis à m'agiter pour attirer son attention et pour lui faire comprendre par des regards et des borborygmes ce qu'il devait faire. Il m'avait reconnu mais n'osait pas me regarder et semblait attendre avec soumission que le garde qui l'accompagnait ait fini de discuter avec celui qui me conduisait : j'en revenais pas qu'il ait l'air si soumis alors qu'il ne devait pas être là depuis beaucoup plus longtemps que moi, et puis je me dis que moi aussi quelques minutes plus tôt, en sortant de la cellule d'isolement, je devais avoir l'air totalement docile. « T'as un beau morceau là, » dis mon garde à l'autre en pinçant un sein de Gabriel (qui se mordit discrètement la lèvre), puis en caressant ses fesses. « J'aime encore mieux le tien : on dirait qu'il s'est pas encore bien fait à l'idée, ça va être assez amusant pour toi. » « D'autant qu'il a droit au grand jeu, » dis mon garde en clignant un oeil. Et ils se mirent à rire. Jusqu'au dernier moment je tentais de faire comprendre à Gabriel qu'il devait parler, dire quelque chose, au moins montrer qu'il me connaissait. Mais son regard me fuyait et ses yeux étaient plein de peur et de soumission. « Putain mais tu vas te calmer! » dis mon garde en m'administrant des décharges de son bâton électrique et en m'entraînant vers mon destin. Avec horreur, je vis Gabriel disparaître au coin du couloir. On m'attacha sur une sorte de table d'examen, et en une demie heure tous les poils de mon corps avaient été stérilisé au laser, j'avais été tatoué du numéro 000535806, d'un code-barre et des mots ESCLAVE TOTAL, j'avais été menotté et placé dans une petite cage en partance pour le Centre spécial où devait s'achever mon conditionnement. Il se trouve que c'était mon père qui conduisait le camion de transport, mais parmi les cinq autres esclaves transportés, il ne m'a pas reconnu. Enfin je crois pas.
Fin? |
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