RENAISSANCE � CHAPITRE I J�ai cru mourir de chagrin quand Phil, mon mari, s�est tu� dans un stupide accident de voiture, me laissant seule avec notre petite Maureen qui venait d�avoir trois ans. Huit jours apr�s l�enterrement, j�ai vendu notre maison pr�s de New York o� j�avais trop de souvenirs et je suis partie � l�aventure avec ma fille. Au bout de quelques jours d�errance, je suis arriv�e dans cette petite ville o� curieusement, je me suis sentie chez moi. Trouver une maison � vendre qui me plaise f�t un jeu d�enfant. Mais, surtout, j�ai rencontr� Nancy et, ce matin l�, je suis sortie du cauchemar. Elle distribuait le journal, le matin, avant d�aller � l��cole. Elle avait un peu moins de onze ans, un corps mince, presque maigre, pas encore form�, avec de longues jambes semblables � celles d�une danseuse. Mais, ce qui marquait le plus, c��tait une t�te aux traits extr�mement fins, couronn�e de cheveux blonds et souples et �clair�e par deux immenses yeux violets. Nous avons sympathis� d�autant plus facilement que Maureen s��tait prise d�affection pour elle. Comme c��taient les vacances, elle revint tous les jours, passant la matin�e avec nous, s�occupant de Maureen, m�aidant dans la maison et parlant beaucoup avec moi. Elle me raconta sa vie : orpheline depuis l�age de cinq ans, elle avait �t� recueillie par la soeur de sa grand-m�re. Pour l�aider, car elle n�avait que de petits revenus, Nancy distribuait le journal et faisait un peu de baby-sitting. A mon tour, je me confiais � elle, qui m��coutait attentivement, ses grands yeux fix�s sur moi. Cela me faisait �norm�ment de bien de parler � c�ur ouvert d�autant que j�avais le sentiment que Nancy, malgr� sa jeunesse, me comprenait. Quand, assises cote � cote sur le grand canap� du living room, il arrivait que le chagrin me submerge et que je ne puisse plus parler, elle prenait alors ma main dans les siennes, toujours en me regardant, et je recommen�ais � parler. Au fur et � mesure que je me racontais � Nancy, je me sentais de mieux en mieux. Je souffrais toujours en repensant � Phil, mais je recommen�ais � vivre. Sa pr�sence attentive � mes cot�s, son affection discr�te mais sinc�re, me faisait un bien �norme. C�est alors que survint l�incident qui bouleversa nos vies. Je m��tais lev�e, comme d�habitude, un peu avant sept heures et, en descendant l�escalier, je d�rapais sur un jouet oubli� par Maureen. Je me d�mis l��paule en tombant et restais l�, � moiti� assomm�e, sans pouvoir me relever, jusqu�� ce que Nancy arrive. Elle fut extraordinaire. Avec une force insoup�onnable elle m�aida � m�allonger sur le canap�, appela le m�decin, s�occupa de ma fille, la gardant jusqu�� ce que je revienne de l�h�pital o� l�on m�avait envoy� pour les premiers soins. A mon retour, Maureen, lav�e et habill�e, terminait tranquillement de d�jeuner. La maison �tait en ordre et, apr�s avoir �cout� le compte rendu de mes examens - plus de peur que de mal : du repos et quelques massages pour traiter la douleur et il n�y para�trait plus - Nancy me dit que, si je le voulais, elle pourrait rester quelques jours pour s�occuper de ma fille et de moi. Elle avait un rempla�ant sous la main pour la distribution du journal et sa grande tante ne verrait aucun inconv�nient � ce qu�elle reste ici. Il lui suffisait de passer deux coups de t�l�phone pour r�gler la question. J�avoue que je donnais mon accord avec beaucoup de soulagement. J�avais d�j� essay� de trouver quelqu�un pour m�aider dans la maison et je n�avais trouv� personne. Nancy �tait tr�s jeune, mais je savais qu�elle s�en occuperait tr�s bien de Maureen qui l�adorait. Le m�nage et le reste attendraient bien que je sois remise et, pour la cuisine, nous pourrions toujours nous faire livrer par un restaurant. Tout marcha tr�s bien. Nancy semblait �tre partout � la fois : m�nage, lavage, cuisine, elle faisait tout, sans quitter des yeux ma fille et en trouvant encore le moyen de s�occuper de moi avec un soin, une d�votion extr�me. J�avoue que je la laissais volontiers m�entourer de ses soins tant je sentais d�affection pour moi dans son comportement, affection que je lui rendais volontiers. C��tait bon d�aimer et d��tre aim�e de nouveau m�me si cela n�avait rien de commun avec ce que Phil et moi avions partag�. La semaine passa tr�s vite et, hors une l�g�re g�ne et quelques traces dans le dos, ma chute ne f�t plus qu�un mauvais souvenir. Quand Nancy vint, ce soir l�, dans ma chambre pour me faire le dernier massage pr�vu, je l�attendais, je dois dire, avec une certaine impatience que je croyais due � ma h�te d��tre compl�tement gu�rie. Le massage termin�, tandis que je restais alanguie de bien �tre, Nancy passa dans la salle de bains pour d�barrasser ses mains de la pommade grasse. Je me relevais enfin et, assise sur le lit, les yeux mi-clos, m��tirais avec bonheur, heureuse de sentir jouer normalement muscles et articulations. Quand je rouvris mes yeux, je vis, debout au pied du lit, Nancy qui consid�rait avec fascination mes seins nus. Il faut dire que, ainsi que je m�en suis rendue compte par la suite en y r�fl�chissant, bien que nous ayons v�cu ces quelques jours dans une grande intimit�, elle ne m�avait jamais vue nue. Il faut dire �galement, sans me vanter, que mes seins sont tr�s beaux. Phil les tenait pour les plus beaux qu�il ait jamais vus. Ils sont en forme de pommes, de taille moyenne, excessivement fermes et aussi sensibles que fermes. Au moindre contact, leurs pointes se dressent et, surtout, je suis si excit�e que ma chatte s�enflamme et que je me mets � mouiller abondamment. Je ne sais ce qui se passa alors, mais ce simple regard produisit les m�mes effets que les mains habiles de mon �poux. Ils gonfl�rent, leurs pointes se durcirent et mes cuisses se resserr�rent d�elles m�mes tant je me sentis excit�e. Nancy n�eut pas conscience de mon trouble, mais elle s�avan�a vers moi, toujours hypnotis�e� - Comme ils sont beaux, je peux les toucher� Ma seule r�ponse f�t de tendre le buste vers les petites mains qui se dressaient. Quand je les sentis se poser sur moi, avec l�effet que l�on imagine, je ne pus y tenir. Me redressant compl�tement, j�attrapais Nancy par la taille, la faisant basculer vers moi, de sorte que nos bouches se touch�rent. Nous nous embrass�mes d�autant plus passionn�ment que ses mains p�trissaient fi�vreusement mes seins pendant que les miennes, se glissant sous sa courte jupe et p�n�trant sous sa culotte, caressaient avec bonheur deux fesses rondes et fermes � la peau satin�e. Nous rest�mes embrass�es un long moment, nos langues jouant entre elles tandis que nos mains s�affairaient, les siennes sur mes seins, les miennes sur ses fesses. Tout � coup, elle brisa notre �treinte et, sans un mot, s�enfuit dans sa chambre en claquant ma porte. J��tais tellement boulevers�e que, sans m�attacher � l��tranget� de son comportement, je me renversais sur mon lit et �cartais f�brilement ma culotte pour me masturber sauvagement trois fois de suite avant de sombrer dans un sommeil de plomb. Quand je me levais le lendemain, je me sentis tout � la fois d�licieusement alanguie et pleine d��nergie. Pour la premi�re fois depuis la mort de Phil, mon corps s��tait r�veill� et j�avais du me satisfaire moi-m�me. Curieusement, je ne m��tonnais pas que Nancy ait �t� l�occasion de ce r�veil. Et pourtant, c��tait la premi�re fois que j�avais un contact aussi sensuel avec une autre fille. Dans ma jeunesse, plusieurs de mes amies m�avaient dit avoir eu des relations de ce genre avec d�autres filles, copines, cousines, s�urs et m�me, une fois, m�re. Mais je n�avais jamais �t� tent�e. Plus tard, je me rendis compte que Phil, qui avait exp�riment� la chose avec deux s�urs japonaises pendant son service au Japon, aurait aim� que je fasse l�amour avec lui et une autre fille. L� non plus, je n�en avais pas vraiment envie, mais je pense que je l�aurais fait si� Pour en revenir � Nancy, je pensais simplement que son affection et les soins qu�elle avait pris de moi avaient provoqu� ce moment d�intimit� sensuelle. Je fus donc tr�s surprise quand, descendant pour d�jeuner, je la trouvais avec Maureen, mais, au contraire de son attitude habituelle, ferm�e, presque hostile, se d�tournant de moi et r�pondant � peine � toutes mes tentatives de conversation. Elle sembla me fuir durant toute la matin�e. Nous d�jeun�mes sans dire un mot et, � peine e�mes nous fini, elle monta coucher Maureen pour sa sieste sans redescendre comme elle le faisait habituellement. Je d�cidais d�en avoir le coeur net et je montais la rejoindre dans sa chambre o� j�entrais apr�s avoir frapp� un coup bref. Nancy allait et venait, l�air triste, rassemblant ses v�tements qu�elle entassait dans son sac. - Qu�est ce que tu fais ? - Je pr�pare mes affaires pour m�en aller� - Pour t�en aller, et pourquoi ? - �vous n�avez plus besoin de moi, maintenant� vous �tes gu�rie� Je m�assis sur le lit, tr�s surprise, et, profitant de ce qu�elle passait devant moi, je l�attrapais par les mains et la for�ais � s�arr�ter et � se tourner vers moi. - Qui a dit que je n�avais plus besoin de toi ? Elle ne r�pondit pas. J�insistais : - Qui a dit �a ? J�ai encore besoin de toi et, en plus, je t�aime beaucoup� - Non, il vaut mieux que je parte� - Mais pourquoi ? Et je l�attirais sur mes genoux o� elle se laissa aller sans r�sister mais gardant toujours la t�te baiss�e et l�air malheureux. Je la serrais dans mes bras, r�p�tant : - Pourquoi, pourquoi faut il que tu partes ? Elle ne r�pondait toujours pas : - Tu ne veux pas me le dire ? J�ai fait quelque chose qui t�a d�plu ? Elle releva alors la t�te et me regarda : - Oh non, non, pas vous, �moi� - Et quoi donc ? - ��.. - Tu ne veux pas me le dire ? J�avais pris sa t�te entre mes mains et nous nous regardions intens�ment : - � j�ai�, j�ai voulu faire� de vilaines choses� Je compris brusquement sa fuite de la veille et son attitude actuelle : - De vilaines choses ? Par ce que tu m�a embrass�e ? - �oui� - Mais je t�ais embrass�e aussi, et je n�ai pas trouv� cela vilain, au contraire� - �et je vous ai touch� les seins, et j�avais envie de vous toucher partout et quand je suis retourn�e dans ma chambre, je me suis caress�e l� - elle montrait son entre jambes - en pensant que c��tait vous que je caressais� Elle avait, � nouveau, baiss� la t�te et je la relevais doucement pour que nous nous regardions dans les yeux. - Je vois� Alors, je vais te dire quelque chose : j�ai beaucoup aim� que nous nous embrassions, j�ai beaucoup aim� que tu me caresse les seins. Avec quelqu�un que j�aime et qui, je le crois, m�aime aussi, rien de ce que nous pouvons faire n�est vilain, au contraire� Et je vais m�me te dire autre chose : quand tu m�as quitt�e, moi aussi, je me suis caress� le minou en pensant que c��tait toi que je caressais, par ce que j�avais tr�s envie de le faire� Elle me regardait, bouche b�e, ses beaux yeux violets d�mesur�ment agrandis par l��tonnement : - �tu sais, Nancy, nous ne nous connaissons pas depuis longtemps, mais je t�aime beaucoup. Tu es tellement adorable et j�ai l�impression qu�avec toi, gr�ce � toi, je suis en train de gu�rir tout doucement de mon chagrin. Et je ne veux pas que tu partes� Je vis la joie envahir son visage dans le m�me temps que son corps crisp� se d�tendait et s�abandonnait dans mes bras. - �et, si tu le veux, j�aimerais que nous continuions ce que nous avons commenc� hier au soir� Je me penchais doucement vers elle, nos l�vres se joignirent et nous �change�mes notre premier vrai baiser. Sa bouche s�ouvrit naturellement sous la mienne et nos langues se touch�rent � peine, puis revinrent l�une vers l�autre et finalement se caress�rent avec une infinie douceur. Dans le m�me temps, une de ses mains s��tait pos�e sur mon sein qu�elle palpait tendrement me faisant fr�mir et, sans m�me que je m�en sois rendue compte, je caressais une cuisse ronde � la peau soyeuse que d�couvrait la courte jupe retrouss�e tr�s haut. Notre baiser me sembla durer une �ternit� avant que nous nous s�parions, les yeux brillants, pour reprendre notre respiration. Je la fis alors lever de mes genoux, me levais � mon tour en d�boutonnant mon chemisier, puis, remontant le bas de ma jupe, je demandais � Nancy : - Aide moi � enlever ma culotte, s�il te plait� Elle h�sita � peine une seconde avant de passer ses mains sous ma jupe, d�attraper l��lastique de mon slip et de le faire glisser le long de mes jambes jusqu�� mes chevilles. Pendant ce temps, je finis de retrousser sa courte jupe et je baissais son slip avant de l�entra�ner sur son lit o� nous nous �tend�mes cote � cote. Nous recommen��mes de nous embrasser avec passion en nous �treignant fortement, ce qui n�emp�cha pas Nancy de glisser une main dans mon chemisier et d��carter mon soutien gorge pour caresser les pointes durcies de mes seins, me faisant fr�mir de bonheur. J�ai toujours eu les seins extr�mement sensibles et Phil le savait bien qui ne se lassait pas de les caresser longuement. Il m�avait m�me conduit � l�orgasme � plusieurs reprises par cette simple caresse. Et voila qu�aujourd�hui je retrouvais avec d�lices les m�mes sensations avec ma petite compagne. Longtemps, je savourais passivement mon plaisir jusqu�� ce que, mon d�sir se r�veillant, je tende le bras, ma main empaumant une fesse ronde � la peau douce et satin�e. Nancy appr�ciait visiblement, elle aussi, car je la sentais fr�mir et se tortiller de telle sotte que ma main glissa progressivement vers son ventre. Tout naturellement, ses cuisses s��cart�rent et sa jambe se replia progressivement ouvrant � ma main un chemin ais� vers sa petite fente. Je la sentais maintenant sous mes doigts, go�tant son bomb�, sa douceur, sa ti�deur, la l�g�re humidit� qu�elle laissait sourdre. A la fin, je n�y tint plus et laissais mon doigt s�insinuer entre les deux l�vres qui s�ouvrirent d�elles m�me tandis que Nancy poussait son pubis contre lui en exhalant un soupir d�aise. Je la branlais avec tendresse, mon doigt glissant suavement dans la fente maintenant bien mouill�e. J��tais tellement absorb�e par ce que je faisais que je ne me rendis m�me pas compte que la main de Nancy avait abandonn� mes seins pour se glisser sous ma jupe et remonter sur ma cuisse le long de mon bas. C�est seulement quand elle d�passa le haut de mon bas, que j�en pris conscience tant son fr�lement sur ma peau nue m��lectrisa. Tout en poursuivant ma masturbation avec plus de force encore, je basculais l�g�rement sur le cot� en ouvrant mes cuisses pour lui faciliter l�acc�s � mon sexe, impatiente que j��tais d��tre branl�e � mon tour. Elle ne me fit pas attendre. Je sentis bient�t sa petite main qui explorait mon pubis, d�m�lait ma toison et p�n�trait enfin entre les l�vres de mon sexe. Ce fut � moi de pousser un soupir d�aise en la sentant se mettre en place et presser fortement mes chairs intimes. Nous rest�mes alors quelques secondes sans bouger, puis, nos bouches se joignant de nouveau, nous commen��mes � nous branler mutuellement, sans h�te, nos mains allant au m�me rythme. Rien de plus d�licieux que cette bouche tendre coll�e � la mienne, cette petite langue pointue furetant la mienne, cette main agile s�activant dans ma fente et manipulant mon clitoris raidi. Comble de bonheur, une de mes mains avait gliss� dans le dos de Nancy jusqu�� son cul et la fouillait entre les fesses, tandis que l�autre allait et venait dans sa petite chatte maintenant bien mouill�e. Toutes les deux nous g�missions, toutes les deux, nous nous tordions de plus en plus fort. Je sentis Nancy se crisper, son cul remuant de plus en plus vivement sous mes mains. Au m�me instant, le plaisir, au bord duquel j�h�sitais depuis un long moment, me submerge�t brusquement. Nous jou�mes toutes les deux ensemble. Nos g�missements �touff�s dans nos bouches soud�es l�une � l�autre, nous donnions de furieux coups de reins pour aller � la rencontre de ces mains qui nous fouillaient si bien et en obtenir le plus de jouissance possible. Et longtemps apr�s que les vagues de plaisir eurent reflu�, nous rest�mes enlac�es, �troitement press�es l�une contre l�autre comme pour fondre nos deux corps en un seul. J��tais follement heureuse, et je n��tais pas la seule si j�en croyais les yeux extasi�s de Nancy qui me regardait d�un air d�adoration. Je caressais doucement sa joue et d�posais un baiser l�ger sur ses l�vres avant de lui demander en souriant : - Alors, ma ch�rie, tu me quittes toujours ? Elle ne r�pondit pas, mais se serra encore plus contre moi en nichant sa t�te au creux de mon �paule. - Tu crois toujours que ce que nous venons de faire �tait � vilain � ? - �non� - et tu as aim�? - � oui�, beaucoup�, ..et� - �et ? - �je voudrais qu�on recommence� - Je vais te confier un secret : moi aussi ! - Je vous aime, Ellen, je vous aime tant� - Je sais, ma ch�rie, et moi aussi, je t�aime et je veux que nous restions ensemble, du moins si tu le veux aussi� Post A Comment |